Ligue732.com la croisade raciste des frêres Barrère

Le site ligue732.com récemment apparu sur la toile, malgré un design assez novateur pour ce registre, ne fait que reprendre de vieilles thématiques classiques de l’extrême droite : taper sur les arabes, les homos, les juifs ou les franc-maçons.

ligue732

Rien d’étonnant.

Les administrateurs de ce site ayant pour hobby les violences et injures raciales, pourtant plusieurs fois condamnés pour ces faits, ne semblent pas être débarrassés de leurs névroses.

En effet les frères Barrère, Olivier et Julien, supporters invétérés du PSG, n’en sont pas à leur coup d’essai en matière de racisme. Condamné en déjà en 2006 pour une banderole nazie puis en 2007 pour l’agression d’un Manceau d’origine sénégalaise à respectivement 20 et 22 ans, ils étaient déjà en état de récidive.

En janvier 2010,  Olivier et ses petits camarades s’en sont pris, armés, à des clients d’un bar du XIéme arrondissement de Paris pas suffisamment blancs à leur goût. Re-tribunal.

Leurs hobbys racistes ont également été la cause de la dissolution du groupe d’ultras « Commando loubard » la même année . (voir http://tribune-ultra.forumpro.fr/t1302-dissolution-de-7-grouppe-d-ultras-en-fance).

La prison, sans surprise, ne leur a pas inspiré une remise en question puisque le 13 février 2013 Olivier repassait à la barre pour des faits similaires.

Olivier Barrère 0688579583 surnommé Junior, adhérent FN depuis juin 2011, cuisinier intérimaire et infographiste, est né le 21-10-1986. Le domicile familiale est au 6 rue Voltaire à St XANDRE (17138) mais il vit dans un appartement au 9 rue Aufredy à La Rochelle. Il utilise le pseudo « Robert camembert » sur facebook. Son avocat est Jérôme Triomphe, spécialisé faferie en tout genre, représente également par exemple l’AGRIF ou le renouveau français dans l’affaire du piss christ.

La charte graphique du site ligue732.com a été réalisée par Olivier sur des croquis de Xavier Capron. Les « scénarios » sont imaginés par Julien Barrère.

Ses complices lors de l’agression de janvier 2010 sont Allen Alexandre, né le 7 mai 86 à Levallois Perret demeurant à l’époque au 2C rue de la ceinture 78000 Versailles, Crepin Alexandre (dit Badij ou Bodega), né le 28 octobre à Colombe, Kerjean Amaury (dit Bone) 38 rue des vallées à Colombes 92700, né le 30 juin 89, Tamisier Edouard (dit Tournevis), né le 21 juin 89 à Evry, 15 rue Martissot à Clichy 92110 et Thierry Romain (dit PSG) né le 21 mai 83 à Paris demeurant à l’époque  au 78 rue de la croix Nivert à Paris 75015.

Cette joyeuse troupe s’était constituée en une « milice de Paris », recrutée au sein du KOP de Boulogne.

La conception de la « contre-culture patriote et libertaire » mise en avant sur ligue732.com apparaît clairement à travers le parcours des frères Barrère : tabassage en surnombre, coups de couteaux, lacrymogène et prison.

Faire enregistrer le nom de domaine du site par un mandataire lituanien n’aura pas été suffisant pour se cacher, nous remercions Olivier et Julien pour nous avoir procuré les informations concernant leur bande de débiles.

[MIDI-PYRÉNÉES] Les Jeunesses Nationalistes toulousaines

Les Jeunesses Nationalistes (JN) sont la branche « jeune » de l’Œuvre Française (OF). Le groupuscule d’extrême droite a été fondé officiellement le 15 octobre 2011 à Lyon lors du XVe Forum de la nation. Naissance en grande pompe en présence notamment d’Yvan Benedetti, Alexandre Gabriac, Bruno Gollnisch [1], Pierre Sidos [2], Jérome Bourbon [3], Pierre-Marie Bonneau et Pierre Vial [4]. La sauterie se clôtura par un banquet en l’honneur du Maréchal Pétain… En effet l’OF et les JN  se revendiquent de la France Pétainiste mais ne cachent pas non plus leur culte de Franco ou de Mussolini.

Rencontre dans le cadre d’une tournée nationale avec les JN à Toulouse en 2011.

Rencontre dans le cadre d’une tournée nationale avec les JN à Toulouse en 2011.

A Toulouse, les JN avaient tenté une première implantation le 24 novembre 2011 avec une rencontre militante, histoire de tâter le terrain. Ce fut un échec, quelques contacts établit principalement chez de jeunes boneheads (skinheads d’extrême droite). Rien de bien concret pour pérenniser une activité militante dans la ville rose. A l’époque, les milieux nationalistes toulousains n’avaient d’yeux que pour les identitaires de Matthieu Clique.

Le vent a commencé à tourner avec l’agression d’un étudiant chilien par les identitaires et les hooligans en avril 2012. Le Bloc Identitaire toulousain ayant reçu des consignes de leur direction nationale : « profil bas les enfants,  en attendant que ça se tasse ». On connaît la suite, ça ne s’est pas « tassé », notamment grâce à la mobilisation des milieux antifascistes toulousains.

De ce fait, le 5 mai 2012, c’est la section toulousaine de l’OF qui organise une rencontre à la Taverne Bavaroise [5] en présence des pontes de l’OF et des JN. L’objectif de l’OF ? Piller les militants d’un Bloc Identitaire à l’agonie localement et fragilisé nationalement.

C’est le 10 septembre 2012 que la nouvelle tombe avec un scoop de Carré d’Info. Les Jeunesses Nationalistes toulousaines sont crées. L’annonce est d’autant plus retentissante qu’on apprend que c’est l’ancien bras droit de Matthieu Clique, Victor Lenta, qui prend la direction de la section toulousaine des JN. En pleine tempête liée à l’affaire Clique, le Bloc Identitaire (BI) prit de court, tentera un démenti les jours suivants. Un BI incapable d’avouer l’hémorragie et la traitrise de plusieurs de ses ex-militants. Carré d’Info révéla que les JN toulousains revendiquaient 70 militants à leur réunion de création !!!

Avec de telles informations, on s’est senti obligé de vérifier. Les JN toulousains, qui sont-ils ? Combien sont-ils ? Que revendiquent-ils ? Enquête en immersion dans les abîmes bruns des milieux nationalistes toulousains.

The fameuse réunion de création des JN Toulouse à 70 à la Taverne Bavaroise le 8 septembre 2012 encadré par les drapeaux des Jeunesses Nationalistes et de l’œuvre Francaise.

The fameuse réunion de création des JN Toulouse à 70 à la Taverne Bavaroise le 8 septembre 2012 encadré par les drapeaux des Jeunesses Nationalistes et de l’Oeuvre Francaise.

La photo ci-dessus est pleine d’enseignement. On y retrouve que des habitués, on s’attardera donc sur nos têtes préférées.

Les stars de l’Œuvre

En 1, Alexandre Gabriac, conseiller régional de Rhône-Alpes, membre de Jeune Nation, la branche lyonnaise de L’Œuvre Française. En avril 2011, il est enfin exclu du Front National par Marine Le Pen pour une photo le montrant faisant un salut nazi avec un drapeau nazi en fond [6]. Fin 2011, il créé les Jeunesses Nationalistes. Depuis début 2012, il est pris d’une agitation militante sans précédent. Il tente de profiter de l’ouverture médiatique réservée à la droite du FN. Ouverture laissée vide par les Identitaires en proie à des tensions internes à l’époque. Plusieurs actions,  plusieurs manifestations qui n’ont pas eu le retentissement national voulu. N’a pas le talent à créer le buzz médiatique qui veut. Explication complémentaire à cette agitation, peut-être profitait-il de ses derniers instants de liberté pour un dernier baroud d’honneur. En effet Alexandre Gabriac était alors aussi dans le collimateur de la justice pour plusieurs affaires qui auraient pu lui couter un séjour en prison. On saluera au passage son talent victimaire un tantinet mythomane. D’après ses dires, Gabriac est un survivant : une tentative de meurtre avec coma et amnésie de 3 ans, un autre coma le 29 septembre 2012… Avec de telles épreuves endurées par son crâne, on comprend qu’il ait pu compter « près de 70 » ou « plus de 75 » militants à la Taverne Bavaroise le 8 septembre dernier. On comprend aussi pourquoi, monsieur Gabriac ne se souvient de rien lorsque les journalistes lui demandent des explications sur ses saluts fascistes et/ou nazis. Mieux encore, lorsqu’on lui apporte les preuves photographiées, il dénonce une manipulation à base de photo-montage !!!

En 2, Yvan Benedetti, c’est le chef de l’Œuvre Française depuis la passation de pourvoir avec Pierre Sidos. Yvan lui aussi est pris de réactions délirantes devant les journalistes. Victimisation et envolées lyriques pour tenter de compenser son manque de charisme. Il aimerait tant être digne de ses idoles fascistes (Mussolini, Franco…), mais l’apprenti « Duche » a encore du travail devant lui.

En 3, Pierre-Marie Bonneau dit « Pilou » pour les intimes. C’est un avocat toulousain très prisé du milieu nationaliste. Son cabinet situé 18 rue de la fonderie à Toulouse est le bureau des pleurs pour de nombreux nationalistes. Il paraitrait qu’il ne fait pas payer ses honoraires aux fachos. Souvent présenté comme « très proche de l’OF » pour la simple raison qu’il n’a jamais fait son « coming-out » nationaliste et qu’il est assez tatillon pour attaquer en diffamation. Il serait peut-être temps pour Pilou d’avouer entre autre qu’il est le responsable de l’Œuvre Française sur Toulouse. De plus le drôle est particulièrement actif depuis début 2012, il est présent sur quasiment toute les apparitions nationale de l’OF. Au barreau il travaille pour en autre Matthieu Clique, l’AGRIF, Yvan Benedetti, Alexandre Gabriac, Olstor [7]… Que des références… Ironie du sort, il fut même, il y a quelques années, le défenseur de sans-papiers sous le coup d’arrêtés de reconduite à la frontière. On est en droit de s’interroger face à cette contradiction. Les intérêts financiers ont-ils eu raison de l’idéologie ?!? Non c’est bien par idéologie que maitre Bonneau veut encore plus d’immigré en France. Pour Pierre-Marie Bonneau, plus il y aura d’immigré, plus il y aura de problèmes liés, plus une guerre civile sera inévitable et elle verra triompher les nationalistes qui accèderont enfin au pouvoir. Vaste programme théorisé sous l’appellation du « Big clash ». Défense de rire.

Dans l’ordre de gauche à droite Bonneau (veste beige, polo JN noir), Gabriac, Benedetti au garde à vous à une réception de la Phalange http://fr.wikipedia.org/wiki/Phalange_espagnole  fin novembre 2012. Le même week-end que cet apéro fasciste https://plus.google.com/photos/105044716683638290588/albums/5815269537110805409?banner=pwa, les photos de la manif https://plus.google.com/photos/105044716683638290588/albums/5815271385795706929?banner=pwa , de la marche aux flambeaux https://plus.google.com/photos/105044716683638290588/albums/5815274078958072897?banner=pwa et de la commémoration https://plus.google.com/photos/105044716683638290588/albums/5815277220107559553?banner=pwa.

Dans l’ordre de gauche à droite Bonneau (veste beige, polo JN noir), Gabriac, Benedetti au garde à vous à une réception de la Phalange fin novembre 2012. Le même week-end que cet apéro fasciste, les photos de la manif, de la marche aux flambeaux et de la commémoration.

Pierre-Marie Bonneau, Loïc Staïano et Laura Lussaud en tête du cortège des Jeunesses Nationalistes à Paris le 13 janvier 2013 dans le cadre de la Manif Pour Tous de Frigide Barjot.

Pierre-Marie Bonneau, Loïc Staïano et Laura Lussaud en tête du cortège des Jeunesses Nationalistes à Paris le 13 janvier 2013 dans le cadre de la Manif Pour Tous de Frigide Barjot.

Les traitres identitaires

En 4, Victor Lenta, la star montante du milieu nationaliste toulousain. Depuis le début de 2012, ayant mis fin à son contrat avec l’armée (3eme RPIMa de Carcassonne), le chômage et le temps libre dégagé, Victor s’est enfin « lâché ». Tout comme son ex-pote Matthieu Clique, il est impliqué dans un vol et l’agression d’un étudiant chilien. Depuis la mise à l’ombre de Matthieu Clique, Victor est monté en grade à l’Oustal. D’abord simple gros bras, il devint chargé de la sécurité pour les actions du BI toulousain puis co-chef de la section avec Romain Carrière. Ce dernier étant militaire en semaine à Carcassonne et pas toujours présent les week-ends pour diriger la section et le local du BI, c’est Victor qui s’est chargé de la formation des nouveaux militants et des activités. Il s’est aussi permis quelques écart de conduite notamment en allant copiner dans les autres mouvements toulousains ennemis du Bloc Identitaire, notamment chez les Nationalistes Autonomes. C’est ainsi qu’on apprenait au courant de l’été que monsieur Lenta faisait partie du Lys Noir [8]. Puis en septembre 2012, c’est le coup de poignard dans le dos du BI, sans même avertir personne et laissant une ardoise à l’Oustal, Victor quitte le Bloc et prend la tête des Jeunesses Nationalistes. Certains au Bloc en seraient soulagés. En effet il n’était pas très aimé, ce n’est pas moins la mise en lumière de son idéologie nazie que son apparente origine colombienne qui lui était reproché. Victor se rendant compte que le Bloc Identitaire était très regardant sur le taux de mélanine apparente de ses militants a occulté que ce critère épidermique était encore plus strict chez les Jeunesses Nationalistes…

A Toulouse, Victor Lenta le 19 janvier 2013 protégeant sa marmaille de militant quelques secondes après une petite échauffourée suite à une action avortée des JN Toulouse contre une manifestation pro-mariage gay. Voir les détails ici http://unionantifascistetoulousaine.wordpress.com/2013/01/21/la-manif-passe-les-fachos-degoupillent-et-vacillent/.

A Toulouse, Victor Lenta le 19 janvier 2013 protégeant sa marmaille de militant quelques secondes après une petite échauffourée suite à une action avortée des JN Toulouse contre une manifestation pro-mariage gay. Voir les détails ici.

En 5 et 6 on retrouve la famille « Frolic », Loïc Staïano et sa copine Laëtitia Galant. Un couple de boneheads qui avaient déjà eu droit à quelques lignes dans Fafwatch pour dénoncer les recrutements du Bloc Identitaire toulousain parmi les skinheads nazis. C’est sans doute pour la défense de la liberté d’expression qu’ils ont lâché le Bloc. Au BI comme au FN, il est plutôt mal vus d’exprimer sa sympathie pour le nazisme… Correction, au BI comme au FN, il est mal vu d’être grillé publiquement en exprimant sa sympathie pour le nazisme. Au moins chez les Jeunesses Nationalistes, on ne s’embarrasse pas de ce genre de détail…

Loïc Staïano et Laëtitia Galant.

Loïc Staïano et Laëtitia Galant.

Loïc Staïano et Frédéric Quessada (militant aux Jeunesses Nationalistes, hooligan toulousain et ex-militant au Jeunesse Identitaire) se faisant contrôler à un rassemblement des Jeunesses Nationalistes le 29 septembre 2012 à Paris. Voir içi http://reflexes.samizdat.net/spip.php?article489 .

Loïc Staïano et Frédéric Quessada (militant aux Jeunesses Nationalistes, hooligan toulousain et ex-militant au Jeunesse Identitaire) se faisant contrôler à un rassemblement des Jeunesses Nationalistes le 29 septembre 2012 à Paris. Voir içi.

En 7, Aurélien Rouanet, trop peu de place à lui consacrer dans cet article. Originaire de Mazamet, il côtoie depuis plusieurs années les milieux gabber dont une part non-négligeable de jeunes fachos pullulent. C’est ainsi que Aurélien s’est radicalisé à force de belles rencontres dans les boites makina de la frontière franco-espagnole. Il rejoint véritablement les identitaires début 2012 via la section Castraise du Bloc Identitaire avec laquelle il s’entrainait au combat tel un vrai moine shaolin (voir la vidéo, âme sensible s’abstenir). Il tenta même sans succès de créer une section des jeunesses identitaires à Mazamet. Là où Aurélien a toujours été le meilleur d’entre tous, c’est sur son facebook. Déjà Aurélien version Bloc Identitaire faisait l’éloge de la suprématie blanche/aryenne. Depuis qu’il émarge aux Jeunesses Identitaires, c’est la glorification du nazisme.

Aurélien Rouanet avec son collier « croix de fer », sorte de médaille du mérite de l’armée allemande en période de guerre depuis 1813. Elle fut très prisée pendant la seconde guerre mondiale dans les rangs militaire du 3eme Reich. Notons quand même la présence d’un pin’s nazi sur le col du bombers. Un Reichsadler, L’Aigle du Reich, symbole éternel de l’Allemagne, sauf que là, Aurélien arbore le Reichsadler de l’Allemagne Nazi…

Aurélien Rouanet avec son collier « croix de fer », sorte de médaille du mérite de l’armée allemande en période de guerre depuis 1813. Elle fut très prisée pendant la seconde guerre mondiale dans les rangs militaire du 3eme Reich. Notons quand même la présence d’un pin’s nazi sur le col du bombers. Un Reichsadler, L’Aigle du Reich, symbole éternel de l’Allemagne, sauf que là, Aurélien arbore le Reichsadler de l’Allemagne Nazi…

Photo souvenir de l’inauguration de l’Oustal en février 2012. Dans le désordre et sans tous les nommer, Matthieu Clique, Victor Lenta, Romain Carrière, Aurélien Rouanet et quelques autres identitaires des 4 coins de la France. 6 mois après cette émouvante photo « tous unis derrière le même drapeau », le tiers de ces gusses ne militaient plus au Bloc Identitaire.

Photo souvenir de l’inauguration de l’Oustal en février 2012. Dans le désordre et sans tous les nommer, Matthieu Clique, Victor Lenta, Romain Carrière, Aurélien Rouanet et quelques autres identitaires des 4 coins de la France. 6 mois après cette émouvante photo « tous unis derrière le même drapeau », le tiers de ces gusses ne militaient plus au Bloc Identitaire.

Fafwatch Midi-Pyrénée se lance hasardeusement dans l’infographie. Cliquez pour agrandir et vous instruire sur ce que pense vraiment un militant des Jeunesses Nationalistes.

Fafwatch Midi-Pyrénées se lance hasardeusement dans l’infographie. Cliquez pour agrandir et vous instruire sur ce que pense vraiment un militant des Jeunesses Nationalistes.

En 8, Henri Van Essen, tout comme Rouanet, un second couteau sur qui il y a beaucoup à dire… Un vieux skin un peu perdu qui pisse dans le vent. Un véritable touriste fasciste, tantôt au Bloc Identitaire, tantôt avec les Nationalistes Autonomes, tantôt au Lys Noir [8], tantôt aux Jeunesses Nationalistes jusqu’à ce que le vent tourne… « papi facho » reconnu et connu comme le loup blanc dans les milieux fascistes et associés de la région.

Le 29 mai 2012, place Saint-Etienne à Toulouse, manifestation du Bloc Identitaire contre le droit de vote des étrangers. De gauche à droite, Henri Van Essen, Victor Lenta, Mathis Jourdieu, Sixtine Jeay.

Le 29 mai 2012, place Saint-Etienne à Toulouse, manifestation du Bloc Identitaire contre le droit de vote des étrangers. De gauche à droite, Henri Van Essen, Victor Lenta, Mathis Jourdieu, Sixtine Jeay.

En 9, Martin Desclaux. Là encore, un personnage haut en couleur. Les mauvaises langues parleront d’un paumé. Un type que les milieux antifascistes toulousains avaient préféré occulter par honte. Mais Martin cumule un peu trop les saloperies depuis un certain temps pour être oublié. En arrivant à Toulouse, il écumât d’abords la quasi-totalité des organisations « d’extrême gauche ». C’est un peu la honte… C’est en retournant fréquenter ses ex-amis « métalleux » plus que « borderline » que Martin s’intéressa aux milieux nationalistes. Ainsi Martin fréquente depuis Terre&Peuple, l’OSRE, E&R (voir le Fachoscope)… Le voilà devenu un fier et droit adhérent des Jeunesses Nationalistes. Aux dernières nouvelles, le concourt de la police nationale lui étant totalement hors de portée, Martin Desclaux aspirait donc à devenir gardien de prison à défaut d’être déjà un paumé, un tourne casaque et une balance…

Martin Desclaux, nouvelle égérie du Cercle Esprit Rebelle. Une vitrine fantoche derrière laquelle se cache l’OSRE et Egalité & Réconciliation pour organiser sur Toulouse des conférences de charlatan… Pardon, des conférences « d’intellectuels de la nouvelle droite ». Lire avec des lunettes de soleil, être mal assis tout en étant menacé par des scies et une faux, obligé de porter des Adidas et un polo Fred Perry… Décidément, c’est vraiment un monde moderne de merde !!!

Martin Desclaux, nouvelle égérie du Cercle Esprit Rebelle. Une vitrine fantoche derrière laquelle se cache l’OSRE et Egalité & Réconciliation pour organiser sur Toulouse des conférences de charlatan… Pardon, des conférences « d’intellectuels de la nouvelle droite ». Lire avec des lunettes de soleil, être mal assis tout en étant menacé par des scies et une faux, obligé de porter des Adidas et un polo Fred Perry… Décidément, c’est vraiment un monde moderne de merde !!!

Une dernière pour la route

Une dernière photo pour la route avec quelques saluts fascistes. Une partie des JN Toulouse avec quelques militants du Bloc Identitaire et leurs amis plus ou moins de la région. Dans le désordre, Pierre Marie-Bonneau en pull beige, François Xavier Gicquel, Aurélien Rouanet, Loïc Staïano, Henri Van Essen, Bertrand Cahuzac, Pascal Subreville, Laetitia Calvairac, Sarah Gioux, Jérôme, Hugo, Dorian, Gwen…

Une dernière photo pour la route avec quelques saluts fascistes. Une partie des JN Toulouse avec quelques militants du Bloc Identitaire et leurs amis plus ou moins de la région. Dans le désordre, Pierre Marie-Bonneau en pull beige, François Xavier Gicquel, Aurélien Rouanet, Loïc Staïano, Henri Van Essen, Bertrand Cahuzac, Pascal Subreville, Laetitia Calvairac, Sarah Gioux, Jérôme, Hugo, Dorian, Gwen…

Pierre Marie-Bonneau s’affichant fièrement avec ses protégés. Notons quand même la présence d’une autre star. Le bien nommé François Xavier Gicquel, à peine 23 ans et déjà bien connue non seulement pour son riche parcourt nationaliste [9] mais aussi pour ses frasques fascistes comme l’ont révélé  Les InRocKs  et Fafwatch.

NB : Fafwatch Midi-Pyrénée tenait à s’excuser de la publication d’un article concernant Matthieu Clique. C’est dans la précipitation que le brouillon s’est retrouvé en ligne sans avoir été préalablement traité comme il se doit. Bien qu’étoffé de sympathiques informations, ces dernières sont entachées par une pseudo-analyse psychologique de comptoir. De plus, les fautes d’orthographes (si rares d’habitude) n’arrangeant en rien la qualité du texte. L’article sera donc prochainement remanié et corrigé lorsqu’on aura du temps. D’ici là, ce texte indigne restera en ligne comme une honteuse punition pour Fafwatch Midi-Pyrénées.

[1] Bruno Gollnisch, longtemps délégué général du Front national, puis vice-président exécutif, il est actuellement membre du bureau politique et membre de droit du comité central du Front National. Il exerce les mandats de député européen et de conseiller régional de Rhône-Alpes. Proche de l’Œuvre Française, il peut se targuer d’être la figure politique la plus apprécié des milieux nationalistes radicaux pour qui Marine Le Pen est bien trop « light ».

[2] Pierre Sidos, fils d’un haut responsable de la Milice de Pétain, membre des Jeunesse Franquiste pendant la seconde guerre mondiale. Il est arrêté à la libération puis emprisonné dans un ex-camp de concentration dans le Bas-Rhin où s’entasse avec lui les collabos avec en autres les volontaires de la division waffen SS Charlemagne. Pro Algérie française, il est emprisonné de nombreuses fois notamment pour son soutien à l’OAS. Il créa Occident avant de s’en faire virer. En 1968, il fonde l’Œuvre Française qu’il dirigera jusqu’en 2011. Yvan Benedetti est son successeur à la tête de l’OF.

[3] Fabrice « Jérôme » Bourbon, journaliste et rédacteur-chef adjoint du journal d’extrême droite Rivarol.

[4] Pierre Vial, un des fondateurs du GRECE qu’il du quitté pour incompatibilité idéologique, Vial s’assumant un peu trop « suprématiste blanc». C’est un ex du FN et du MNR. Il fonda officiellement le « mouvement scout » nationaliste et païen Europe Jeunesse en 1973 et sa déclinaison pour adulte Terre & Peuple en 1994.

[5] La Taverne Bavaroise, restaurant historique de la ville rose situé au 59 boulevard de Strasbourg. Bien que la cuisine soit plus que respectable, c’est la fréquentation de l’établissement qui laisse à désirer. Le resto est un peu trop enclin à ouvrir ses portes à toute l’extrême droite locale et nationale, une volonté du patron ? C’est le lieu de réunions et des « diners de travail » du Front National Haute-Garonne mais aussi de l’Œuvre Française. La taverne sort aussi le tapis rouge pour les conférences de presse comme en  pour Marine Le Pen ou en  avec Arnaud Gouillon, l’éphémère candidat à la présidentielle 2012 du Bloc Identitaire. C’est plus qu’une manie pour la taverne, c’est une tradition. A quand le repas de soutien pour les nazis grecs d’Aube Dorée ?

[6] Une photo parmi d’autres. On notera que c’est sous la sollicitation insistante de la presse nationale que Marine ordonna la suspension puis l’exclusion d’Alexandre Gabriac. A l’époque la presse était aux aguets du moindre « dérapage » du FN, lancement de la campagne des présidentielles 2012 oblige. Au moment du « scandale » les milieux antifascistes hésitèrent entre la franche rigolage et la syncope, eux qui avaient depuis plusieurs années alors déjà révélé pléthore de casseroles et autres photos de cadre du FN effectuant le salut nazi sans que cela ne choque personne.

Exemple en 2008, Alexandre en uniforme de l’OF à un repas pro-franquiste en Espagne. Source (http://reflexes.samizdat.net/spip.php?article468)

Exemple en 2008, Alexandre en uniforme de l’OF à un repas pro-franquiste en Espagne. Source.

[7] Olstor, une marque de street wear créé par des hooligans toulousains. La marque fait la promotion d’un supposé romantisme de l’hooliganisme, en gros : « se défoncer la gueule, c’est beau, c’est bien, c’est classe ». La marque ne fait pas dans la propagande d’extrême droite mais elle est fait par et pour des fachos. On reviendra dessus prochainement.

[8] Lys Noir est un groupuscule d’extrême droite se définissant comme «anarcho-royaliste », et dont la principale activité est la publication d’un journal distribué gratuitement à plusieurs milliers d’exemplaires. Son fondateur et dirigeant Rodolphe Crevelle, est un vieux militant solidariste, réapparu récemment avec le « Mouvement Anti Radar ». Il est très proche de Richard Roudier, on les verra notamment côte à côte en 2010 devant la prison de Béziers pour soutenir « Papy Galinier ». Le Lys Noir depuis 2012 s’est rapproché du 3eme Voie, tout comme le Réseau Identité de son vieux pote Roudier ! Réseau Identité, scission du Bloc Identitaire depuis début 2012.

Capture d’écran du site de 3eme Voie (TV), énième organisation de skinhead néo-nazi dirigée par leur star médiatique Serge Ayoub. 2 présents pour le Lys Noir Toulouse, Victor Lenta en polo bleu ciel et Henri Van Essen.

Capture d’écran du site de 3eme Voie (TV), énième organisation de skinhead néo-nazi dirigée par leur star médiatique Serge Ayoub. 2 présents pour le Lys Noir Toulouse, Victor Lenta en polo bleu ciel et Henri Van Essen.

[9] François-Xavier Gicquel qui fêtera ses 23 ans le 27 aout prochain, possède déjà une belle carrière dans les milieux nationalistes. Il a été militant de l’UNI (syndicat universitaire et lycéen très droitier et affilié à l’UMP), du Renouveau Français, du Mouvement Pour la France de Philippe de Villiers, du Front National avec de démissionner le 6 septembre 2012, du Front National de la Jeunesse, candidat à plusieurs reprises pour le MPF et pour le FN. Il est actuellement militant aux Jeunesses Nationalistes jusqu’à nouvel ordre.

[Rage] Appel à saboter la soirée de Soleil Noir à Yverdon le 26 janvier

Nous reprenons l’appel de nos ami.e.s de Rage concernant une soirée « crampe au bras droit » prévue à Yverdon, commune Suisse très proche de la frontière française le 26 Janvier. De toute évidence, des néo-nazis des deux pays seront présents.

Ce 26 janvier une soirée “dark-folk” organisée par l’association “Soleil Noir” est prévue aux Citrons Masqués à Yverdon. L’association Soleil Noir est connue depuis début 2000 pour sa proximité des milieux néo-nazis suisses-romands. L’événement est déjà annoncé sur plusieurs sites d’extrême-droite français et suisses.

Soleil Noir est géré par Lars Kophal, extrêmiste de droite connu depuis des années. Le soleil noir est un vieux symbole païen qui a été récupéré par les nazis. Aujourd’hui c’est un signe de reconnaissance dans les milieux néo-nazis. L’association ne cache pas son admiration pour le groupe “Death in June” ayant des références au IIIe Reich: l’hymne des SA figure sur un album et leur logo est la “totenkopf” (la tête de mort des SS).

En octobre 2008, Soleil Noir organisait une soirée au bar fribourgois “Elvis et Moi”. Valentine Jaquier, la propriétaire, avait été avertie, mais n’avait pas voulue prendre le problème au sérieux. Le jour du concert son bar s’est donc fait attaquer par «l’Antifaschistische Aktion Kommando nazifreie Subkultur» qui a sacagé le bar et affronté une patrouille de police.

Suite à cette action, Lars Kophal, avait annoncé qu’il envisageait de dissoudre son association “en raison du contexte de violence et des amalgames dans certains médias”.

Mais 5 ans après les faits voilà que Soleil Noir se reforme avec un nouveau site internet, un nouveau logo et une nouvelle soirée.

Deux groupes sont invités pour cette soirée: Dernière Volontée de Paris et Kriminal Kabaret de Barcelone. Dernière Volontée est créé en 1995 par Geoffroy Delacroix. Il a collaboré plusieurs fois avec der Blutharsch, un groupe arborant de nombreux symboles nazi et ayant fait des collaborations avec les fascistes italiens des groupes de rock Zetazeroalfa et Sottofasciasemplice. Kriminal Kabaret est une troupe de cabaret “alternatif” de Barcelone et il semblerait qu’elle n’ait pas d’antécédents visibles dans les milieux néo-fascistes. Le lieu “Les Citrons Masqués” a déjà acceuilli par le passé plusieurs soirées de Soleil Noir. Son propriétaire, Pierre-André Kesselring, nous a envoyé un e-mail d’insultes et ne semble pas vouloir annuler la soirée.

Le Réseau Antifasciste Genève appelle à saboter cette soirée et à harceler Soleil Noir et ses soutiens. Nous lançons aussi un appel à tous les groupes de musique à boycotter la salle des “Citrons Masqués” et à refuser de jouer dans cet endroit. Nous demandons aussi aux habitantEs d’Yverdon d’être vigilantEs et de ne pas hébérger des néo-fascistes.

Phone-bombing, mail-bombing et action directe contre Soleil Noir!

Président de Soleil Noir:

Kophal Lars
chemin du Bois-Gentil 18
CH-1018 Lausanne Suisse

Les Citrons Masqués:

Pierre-André Kesselring

Rue des Pêcheurs 4
1400 Yverdon-les-Bains

T +41 (0)24 426 56 00
F +41 (0)24 426 56 06
urban.warrior@bluewin.ch

 

Extrait d’un interview assez explicite de Lars Kophal:

A propos des années 30 :

(…)Peut-être que le seul point commun entre tous est le rejet de la modernité et un certain intérêt pour une époque-clé à la fois si proche et si éloignée de nous, si présente et pourtant marquée du sceau du refoulé, de l’interdit. Ce qui ne la rend que plus fascinante évidemment. Une époque dont les valeurs traditionnelles sont devenu les tabous d’aujourd’hui, par une étrange inversion.

A propos de la facilité plus grande à organiser des concerts darkfolk en Suisse :

Au risque de paraître très politiquement incorrect, je dirais: parce que la situation de l’immigration en Suisse n’est pas encore aussi critique qu’en France. (…) Et la gauche et l’extrême-gauche sont historiquement moins puissants.

L’obligatoire passage antisioniste (parce que ça se prétend apolitique et amateur de provocation, mais quand même, faut pas déconner…) :

(…) Je pense que le best-of de Der Blutharsch paru sur un label sioniste israélien est le pire exemple possible d’un artiste prêt à n’importe quelle clownerie pour se débarrasser d’une image devenue gênante (qu’il utilise comme un simple instrument de marketing). Certains veulent y voir la “provocation” ultime, je n’y vois qu’une pathétique pantalonnade.

L’obligatoire passage par l’identité européenne :

(…) c’est justement en se réappropriant l’intégralité de sa tradition, en réintégrant son être profond dans sa totalité que l’Européen redeviendra véritablement lui-même, différencié et unique… (…)

Pour une sub-culture débarassée des néo-nazis!

Pas de fachos dans nos régions!

RAGE – Réseau Antifasciste Genève

[FRANCHE-COMTÉ] Mercantilisme néonazi : Sédition Séquane, Sequania KG

On se souvient tous de ce concert néonazi annulé en mars 2011 :

Le titre de la soirée annonçait le but de l’organisation de ce concert : « soutien financier et moral aux néonazis incarcérés récemment pour faits de violences en Franche-Comté et à Lyon ».
Bien que non signée, l’affiche ne laissait aucun doute sur l’identité des organisateurs. Parmi l’extrême-droite alors présente en Franche-Comté, il existait une organisation qui réunissait les plus extrémistes des fascistes, militants de la cause nazie et de la suprématie blanche, connue sous le nom de Radikal Korps.

Le dossier monté par le CVA FC (Comité de Vigilance Antifasciste Franche-Comtois) démontrait que si le Radikal Korps était à l’origine de cette soirée ce fut le groupuscule Sédition Séquane qui en était le réel maître d’œuvre.

Le CVA FC avait réussit à faire le lien entre Radikal Korps et le Front Comtois. En effet, l’organisation du concert avait été reprise par Sédition Séquane dont le nom de domaine appartenait à Gaëtan PERRET, alors président du Front Comtois. Sur ce site on pouvait déjà commander tee-shirts, accessoires ou posters qui exhibent les symboles des mouvements nazis.

A l’annonce de ces découvertes (le lien entre Sédition Séquane et le Front Comtois, et le site de vente) le site de vente a été mis hors ligne par son administrateur.

Depuis le début de l’année 2012, il est à nouveau accessible et possède également une page Facebook dédiée.

 

LE RETOUR DE SÉDITION SEQUANE (S.S.)

Entre l’ancien et le nouveau site, il n’y a pas beaucoup de différence :

AVANT

 

MAINTENANT

 

On remarquera que la présentation de Sédition Séquane a été remanié mais que le S majuscule reste le même (calligraphie copiée de celle de Skrewdriver, groupe de rock nazi dont le chanteur fut le leader du groupuscule Combat 18 – 1 pour A, 8 pour H soit Adolf Hitler).

 

Comme on l’aura compris d’après le nom du site, Séquane fait référence à la tribu gauloise qui peuplait la zone actuelle de la Franche-Comté ; d’où un lion comtois comme emblème.

 

Chose curieuse le lion comtois repose sur un fond gris représentant un soleil noir.

Pour ceux qui ne savent pas ce qu’est un soleil noir : il s’agit un symbole soit-disant ésotérique de tradition scandinave ou germanique mais dont on trouve un symbole de taille dessiné par la SS dans le château de Wewelsburg dans le sol en marbre de l’ancienne Obergruppenführersaal (littéralement : salle des Obergruppenführer – salle des généraux : salle d’état major de la SS).

L’ancien site n’avait comme logo qu’un demi volatile avec 3 fleurs de lys, emblème de l’ancienne division Charlemagne. Cette division de volontaires français  intégra le corps des SS afin d’aller se battre contre les bolcheviques et défendit durant la bataille de Berlin le Bunker où se trouvait Hitler.

On comprend bien que l’on reste dans la symbolique SS… Ce qui permet de mieux comprendre les articles que l’on peut trouver sur ce site.

 

LA MARCHANDISS

On y retrouve la plupart des logos et signes utilisés par l’extrême droite européenne et blanche sur divers support : des casquettes, des tee-shirts, des badges ou des boucles de ceinturons. Mais outre les croix celtiques on y trouve une quantité impressionnante d’articles en rapport avec le nazisme et surtout avec les tristement célèbres Waffen-SS.

Croix gammées ou celtiques, insigne SS, runes aryennes : toute la décoration du parfait néonazi est là

Entre autre, on peut y trouver des patchs (tissus imprimés pouvant être cousus sur des vêtements) ou épaulettes aux insignes des divisions SS suivantes :

  •     33ème division de grenadiers SS Charlemagne
  •     3ème Panzerdivision SS Totenkopf
  •     7ème division SS de volontaires de montagne Prinz Eugene dit Ōthalan
  •     6ème division SS de montagne Nord dit Hagalaz
  •     5ème Panzerdivision SS Wiking (une svastika ronde)
  •     28ème division SS Wallonie
  •     32ème division SS de grenadiers volontaires
  •     1ere division SS Leibstandarte Adolf Hitler

Ou encore des drapeaux, assurément explicites :

Que Gaëtan PERRET (cet innocent personnage) semble apprécier..

Sur la page facebook de Sédition Séquane on retrouve les mêmes produits, plus quelques bonus, ainsi que des croix gammées qui n’apparaissaient pas sur le site.


Suite à l’article sur le blog de Toufik-de-Planoise « Enquête sur un réseau commercial de produits néo-nazis en Franche-Comté », la plupart des objets dont la connotation SS était un peu trop évidente a été retirée.

 

FRONT COMTOIS ET SÉDITION SEQUANE SONT SUR UN BATEAU…

Dans un premier temps, le Front Comtois a été très nettement aux commandes de Sédition Séquane : le président du Front Comtois et le gérant du site Sédition Séquane était la même personne, Gaëtan PERRET.

Entre temps, les décisions de justice (voir le procès d’un guignol) ont fait que Gaëtan Perret a (soit-disant) quitté le Front Comtois. Celui qui s’était transformé en un stupide et innocent agneau lors de son procès semble bienheureux d’annoncer le lancement du site de propagande néonazie :

Par la suite, les informations contenues dans le Whois (késako?) du site internet de Sédition Séquane ont été masquées, via une société mandataire d’enregistrement de nom de domaine.

 

Sédition Séquane : la boutique du Front Comtois

Le Front Comtois se présente comme une organisation militante. Il va de soit qu’une telle organisation possède du matériel militant. Qu’en est il ? Sur le site internet du Front Comtois, dans l’onglet « Militantisme » outre les autocollants et affiches qui sont toujours en vente (malgré la condamnation de leur président), on y trouve … rien d’autre.

En fait il faut mieux chercher, dans les articles de l’année passée : un tee-shirt « nationaliste franc-comtois », tee-shirt bleu et lion or :

C’est bizarrement le même qui est vendu sur le site de Sédition Séquane :

Les logos Front Comtois et de Sédition Séquane sont presques identiques : un lion sur deux bâtons qui se croisent (Croix de Bourgogne). Au passage, on notera qu’ils ne sont tous 2 pas très éloignés de celui des Werwolf Sequania :

Logo du Front Comtois

Logo de Sédition Séquane

Le logo tel qu’il apparaît sur les vêtements

Logo de Werwolf Sequania

Le Front Comtois ferait-il de la publicité pour Sédition Séquane ou vice-versa ? Est-ce que tous les acteurs concernés ne sont-ils pas qu’une seule et même grosse poignée d’illuminés de la race blanche ?

 

Plusieurs éléments mettent en évidence les liens directs entre ces 2 structures :

  • Sur cette photo porcine, extraite du site du Front Comtois, attestant de leur présence à la journée de Synthèse nationale de 2010, on constate que le Front Comtois n’a pas que des autocollants et affiches à proposer comme outils de propagande ; sur leur stand on retrouve des tee-shirts et des polos avec le logo de Sédition Séquane, des casquettes, et des badges présentés sur une petite tablette noire.

  • Les militants porcins du Front Comtois arborent eux-aussi des vêtements estampillés Sédition Séquane. Il n’y a pas de vêtements au logo du Front Comtois et la plupart du temps, on les voit vêtus aux couleurs de Sédition Séquane, comme ici lors d’un de leur repas « cochon à la broche » :

Un membre du Front Comtois, une fois encore avec un tee-shirt Sédition Séquane

  • Ou ici dans le cortège du Front Comtois au C9M (manifestation nationaliste radicale) à Paris :

2 boneheads à l’extrême-droite de la photo portent polo et sweat de Sédition Séquane

  • A chaque événement nationaliste ou néonazi, Sédition Séquane vient faire son « merchandising ».
  • Comme ici, lors de la conférence de Hervé Ryssen (fou-furieux raciste et négationniste notoire) organisé par le Front Comtois en mars 2012, Sédition Séquane en a profité pour exposer ses derniers tee-shirts…(ainsi que des drapeaux)

  • Les patchs sont aussi très prisés des militants et militantes :

Sédition Séquane est en quelque sorte l’habilleur des néonazis comtois et du Front Comtois : si tu es nazi, que tu habites en Franche-Comté et que tu cherches des habits « NS »explicites, c’est vers Sédition Séquane que tu te tourneras.

 

RATONNADES, RAC, PROMENADES EN FORÊT ET COQUETTERIES

Un mystérieux RAC en Franche-Comté

En se rendant sur la page facebook de Sédition Séquane on pouvez voir le flyer pour un concert qui a déjà eu lieu dans l’est de la france et organisé par une mystérieuse « werhwolf produktion » :

Pour nous, il s’agit d’un projet du groupuscule bisontin Werwolf Séquania qui multiplie les appellations et vitrines pour brouiller les pistes.

 

Pour ce concert, les groupes annoncés étaient déjà présents sur le flyer du concert annulé en mars 2011. Ce qui donne à ce concert un petit air de revanche évidente.

 

Le flyer est apparu une dizaine de jours avant la date, ce qui est court pour ameuter du monde. L’information a été publiée sur le site de Sédition Séquane ainsi que sur de nombreux sites néonazis nationaux et internationaux.

 

Mais apparemment certains étaient au courant bien avant, comme l’atteste le commentaire d’un des membres éminents du Front Comtois, prénommé Celte ou Celte90, Pascal BRACONNIER, sur leur site.


Tout ceci sous-entend que le Front Comtois était au courant bien à l’avance pour ce concert, et que ces membres en ont potentiellement été les organisateurs au côté de Sédition Séquane et de l’équipe Werwolf Séquania.

Même si Laura Jacquot prétend le contraire (sur France 3, sur cette vidéo), ces éléments démontrent une fois encore que le Front Comtois et Werwolf Sequania sont constitués de membres communs, animés par une fascination pour le nazisme.

 

Sequania KG, sponsor vestimentaire des abrutis de Werwolf Seqaunia

Werwolf Sequania, ce « groupe » violent qui commet des agressions en toute impunité au centre ville de Besançon, possède une ligne de vêtements :

Sequania Kampfgruppen, marque dont le slogan est le suivant : « extreme wears for extreme people » (vêtements extrêmes pour personnes extrêmes).

En version raccourcie on dit Sequania KG.

Sequania Kampfgruppen signifie groupe de combat de séquanie ; kampfgruppen faisant référence encore une fois à des termes usités dans l’armée allemande durant le second conflit mondial. 

Ce site de vente de tee-shirts nazis existe toujours mais plus aucun article n’y est vendu (suite à la publication de l’article sur le site Toufik-de-planoise). Il nous reste quelques captures d’écran…

 

Mais la ligne de vêtements est réapparue sur le site de Sédition Séquane.

En terme de production et de visuels, les tee-shirts Sequania KG sont à l’effigie de Léon Degrelle, de Peiper, du « club de chasse anticommuniste », portent les insignes SS, les runes aryennes, etc..

Mis sous le feu (brûlant) des projecteurs dans notre permier article, Kévin SPANO a été l’un des créateurs de cette marque de vêtements et du site internet qui permet leur diffusion dans le petit milieu néonazi.

Ce jeune homme fait partie de Werwolf Sequania et a participé a de nombreuses actions du Front Comtois (20 Novembre 2010 à Besançon, C9M à Paris, etc…). C’est avec ses compères de Werwolf Sequania qu’ils ont lancé cette marque de vêtements.

Clémentine DAMAIS, compagne de Nicolas BIDOLI, a contribué à produire les visuels et l’agencement des tee-shirts.

 

L’Artam Brotherhood, bien évidemment à la croisée des genres

Ces photos ont été prises au cours d’une promenade en forêt du Chapitre 12 de l’Artam Brotherhood.

Chapitre 12 = section séquane = branche franc-comtoise du jeune et nouveau mouvement néonazi Artam Brotherhood qui regroupe des membres des organisations suivantes : UNIF (Union Nationaliste Identitaire Française, énième groupuscule néonazi) Loire, Haute-Loire, Savoie, Var, Front Comtois, Werwolf Sequania, néonazis alsaciens, néonazis lyonnais, Blood&Honour Hexagone, salon de tatouage nazi à Annecy, Genève Non Conforme, Jeunesses Nationalistes, OeuvreFrançaise, Gud,etc…

Impliquée dans une agression au couteau, l’Artam Brotherhood se fait une spécialité de former les jeunes et moins jeunes nazis à la violence : entraînement au tir, sports de combat, survivalisme,…

Nous ne nous étalerons pas ici sur la présentation de ce réseau néonazi, cela mériterait un article à part entière.

On notera toutefois que là aussi les participants à cette action sont vêtus avec les torchons Sequania KG.

CONCLUSION

Front comtois, Artam Brotherhood, Sédition Séquane et Werwolf Séquania, même combat en tendant le bras !

Ces nostalgiques du Reich, adeptes de la violence, ont un but précis en développant ces activités commerciales : collecter suffisamment de fonds pour ouvrir un local néonazi en Franche-Comté.

Tous les membres et les animateurs de ces structures et initiatives se connaissent, se rencontrent et vont dans le même sens, il n’y a pas de frontières nettes entre ces différents groupuscules, il s’agit d’une mouvance où chacun a sa spécialité, et où tous sont complémentaires :

Certains ratonnent dans la rue, d’autres produisent des tee-shirts et vendent des badges. Certains invitent les écrivains négationnistes, d’autres essaient de faire de la politique en collant des affiches xénophobes, pendant qu’un poignée de « guerriers aryens » s’entraînent dans les bois, se roulent dans la boue et prennent leur pied à simuler des attaques et agressions contre « les rouges, les racailles et les antifas »…

 

 

Patrice Salinas…

Début août, fafwatch-RA relatait les aventures d’un papa lyonnais fan d’hitler attaqué en justice par son ex-femme car il déguisait son fils et diffusait les photos sur facebook.

Fafwatch-RA suivait le type depuis longtemps et a donc illustré l’histoire à l’aide de photos glanées.

La presse nous donne des détails sur la comparution du papa fan d’hitler et de la-france-aux-français et nous apprend que l’histoire sera jugé le 16/10.

En attendant, Patrice Salinas tente de nous racketter 1500€ et faire mettre hors-ligne les saloperies qu’il avait lui même balancé sur le net mettant en scène son fils, ses délires « white power » et ses beuveries.

On ne va pas en remettre une couche, ça ne sert à rien.

On va se contenter de reprendre la lettre de mise en demeure de son avocat et des extraits d’articles traitant de l’affaire.

mise en demeure

J’aime bien l’histoire », s’est laconiquement justifié le prévenu, silhouette mince et cheveux ras, confessant cependant « ignorer » qui était Guillaume Ier. Il a également avoué « une attirance pour les mythologies, que ce soit grecque ou nordique », et a qualifié Hitler de « personnage qui a marqué l’histoire en Europe ».

….

La plaignante, qui a quitté le domicile conjugal depuis, reprochait par ailleurs à son ex-compagnon de « vouloir mettre des drapeaux pour décorer le salon » et d’apprendre à son fils à faire le salut nazi « depuis qu’il est en âge de lever le bras », a ajouté le président du tribunal à l’audience.

Des autocollants disant « Zone anti-racailles » et « La France aux Français » ont aussi été saisis lors d’une perquisition.

Non franchement, rien à ajouter.

Si Patrice (ou d’autres) pense que c’est fafwatch le problème, qu’il(s) ouvre(nt) un peu les yeux…