[FRANCHE-COMTÉ] Le selfie de trop : Ou comment un cadre du Rassemblement National trahit sa proximité avec la mouvance néonazie.

Candidat « Rassemblement National » aux élections municipales de mars 2020 sur la liste « Changeons Besançon » menée par Jacques Ricciardetti ; Candidat RN aux élections départementales de juin 2021 en binôme avec Sandy Willem dans le canton de Saint-Vit (près de Besançon) ; Candidat RN aux élections régionales de juin 2021 en 6e position sur la liste « Pour une région qui vous protège » menée par Géraldine Grangier dans le Doubs et Julien Odoul en Bourgogne/Franche-Comté…mais jamais élu…

Théo Giacone a su au fil des années, et après avoir passé quelques années discrètes à Génération Nation 25, la branche jeunesse du RN, puis grâce à plusieurs défections au sein du RN local à se faire une place au sein du parti de Marine Lepen, jusqu’à devenir membre du bureau du Rassemblement National du Doubs.

Equipe de campagne RN lors des Régionales de 2021 – Théo Giacone est à l’arrière

Étudiant en L3 Histoire à la faculté de Besançon, il est également responsable de la section départementale du syndicat étudiant « affilié » au RN La Cocarde Étudiante (voir à ce sujet l’article récent paru sur le blog du Collectif Antifasciste de Besançon : à propos de la section locale de la Cocarde Étudiante).

9 septembre 2021, premier collage de la Cocarde, avec Théo GIacone à gauche

9 septembre 2021, premier collage de la Cocarde, avec Théo GIacone à gauche

Premier couac :

Le 30 juillet 2019, il publie sur son compte Facebook une photographie de lui déguisé façon Ku-Klux-Klan en train d’exécuter un salut fasciste lors d’une soirée que l’on devine arrosée. L’est Républicain s’était même fendu d’un article (lien).

La photographie qui n’aura fait sourire que son entourage sera rapidement effacée de sa page Facebook.

Proximité avec les néonazis

Vous vous rappelez de l’article paru en 2015, à propos du t-shirt White Rex d’un autre militant Front National ? (Le joli t-shirt néo-nazi de Florent-Pierrick Baumer)

et bien, c’est presque le même scénario pour Théo Giacone.

En décembre 2021, il publie sur son compte Instagram cette photo de lui …

Évidement il est peu reconnaissable, dans sa tenue de trail imitation ninja, et les esprit chagrins pourront toujours nous accuser d’avoir fait un fake. Sauf que… sur son même compte Instagram, il publie dans la même période les deux photos suivantes sur lesquelles on reconnaît bien son sac d’hydratation (sac de trail ultra Evadict 15L?) ainsi que ses gants munis de bandes réfléchissantes.

Quel est donc le détail incriminant ?

En zoomant sur son téléphone qu’il a en main, on aperçoit qu’il en a redécoré la coque avec un autocollant VDL-BSK : Vandal Besak.

ZOOM sur le téléphone de Giacone à gauche – stickers des Vandal Besak à droite

Depuis plus d’un an, ces autocollants fleurissent un peu partout à Besançon, sans que cela ne choque personne puisque pour beaucoup VDL-BSK ça ne veut strictement rien dire. Sans croix celtique ou autres signes pouvant indiquer une appartenance à l’extrême droite, ces autocollants ne sont là que pour marquer un territoire auprès des initiés c’est à dire : les fascistes, les néonazis et bien-entendu les antifascistes et sympathisant-e-s. Et nous ne pensons pas que Giacone fasse parti de cette dernière catégorie.

Un téléphone n’est plus un objet anodin qui reste au fond d’une poche de jean: on le pose sur la table lors d’un dîner en famille ou entre amis, sur le comptoir d’un bar, sur sa tablette dans l’amphithéâtre de la fac, ou sur un plan de travail quelconque lors d’une réunion politique lorsqu’on est militant. Décorer sa coque de téléphone avec un sticker d’un groupuscule néonazi lié à des agressions n’est vraiment pas un geste anodin. Il traduit les affinités et les sympathies que Giacone porte envers ce groupuscule néonazi.

De plus, les Vandal Besak n’ont ni blog ni page Facebook ou compte Télégram sur lesquels n’importe quel blaireau néonazi pourrait faire commande de stickers. Pour avoir un stickers VDL-BSK, il faut nécessairement connaître l’un des membres de ce groupuscule.

En regardant les commentaires laissés sur son compte Instagram ou sur sa page facebook perso ainsi que sur celle de la Cocarde Étudiante Franche-Comté, on s’aperçoit que certains ont été postés par Hugo Stein qui est très proche des membres de VDL-BSK (et qui est à présent à l’école des sous-officiers de la gendarmerie), et par Alexandre Avia-Levy (de son vrai nom Alexandre Meuret) qui est membre des Vandal Besak.

Besançon étant un « petit village », on sait que les militants de la Cocarde ont l’habitude de trainer dans les mêmes bars du centre ville que les Vandal Besak, notamment le Pub de l’Étoile et son voisin l’Alsacien.

De plus, via l’article paru sur Dijoncter.info (voir ici), également sur le même personnage, on apprend que lors d’un collage de la Cocarde Étudiante, celle-ci bénéficiait d’un service d’ordre constitué de membres des Vandal Besak. :

[…] durant la nuit du 24 novembre 2021 : « Nous étions quelques amis à proximité du bar de l’U., juste en face de l’Université. Alors que nous buvions au grand air, quelques personnes se sont activées près des panneaux d’affichage. Pas de quoi fouetter un chat. Mais nous avons surtout été intrigués par une poignée d’individus, cornaqués de noir et disséminés autour des premiers… on aurait dit une milice ! » Certains on cru y voir Alexandre Meuret et Florent Gaillot, deux têtes connues pour leurs penchants brutaux.

Théo Giacone à gauche et d’autres membres de la Cocarde, lors de leur collage sous protection des néonazis des Vandal Besak

Il y a bien une connexion entre Giacone militant au Rassemblement National, membre du bureau départemental et certains militants néonazis des Vandal Besak.

Les Vandal besak, groupuscule néonazi mené par Sébastien Favier (dit Le Sanglier) se sont fait connaître via le compte Telegram du collectif néonazi Ouest-casual (en lien très étroit avec le groupuscule Zouaves Paris), puis lors de l’agression du collectif du 25 Novembre à Dijon fin janvier 2021 (article du CAB, lien), ainsi que lors des manifestations contre le passe-sanitaire. Pendant l’une d’entre elles, ils avaient agressé une militante anarchiste pour lui voler son drapeau et également frappé le journaliste local Toufik De Planoise (article de Radio-Bip à lire ici). Lors d’une autre manifestation, ils étaient venus accompagnés par certains Zouaves Paris dont leur leader Marc de Cacqueray-Valmenier (article de Radio-Bip à lire ), certains portaient des pancartes faisant des allusions ouvertement antisémites.

Agression du collectif féministe du 25 Novembre, par les nationalistes Dijonnais accompagnés par les Vandal Besak

Post des Vandal Besak sur le compte Telegram Ouest Casual, se glorifiant d’avoir agresser les militantes féministes.

Les Zouaves Paris, place de la révolution à Besançon, venus appuyer leurs potes Vandal Besak

Zouaves paris, Vandal Besak et les Nationalistes Bourguignons en fin de manif devant l’Hôpital St Jacques

(Nota : à propos des Zouaves Paris, lire l’article du Monde concernant leur dissolution et l’arrestation de leur leader : Le groupuscule d’ultradroite les Zouaves Paris dissous en conseil des ministres)

Dédiabolisation ou pas ?

Dans quelques mois, auront lieux les élections législatives. En tant que membre du bureau départemental, Théo Giacone est en très bonne place pour se retrouver nommé comme candidat du Rassemblement National.

Comment va réagir le RN bisontin cette fois-ci ? La peur de voir certains de ses militants rejoindre le Parti de la Reconquête mené par Zemmour mettra-t’il fin à la dédiabolisation du parti ? Fermeront ils les yeux ??

Dans un article du CAB (à lire içi), les camarades antifascistes se posaient la question de savoir si tout comme à Dijon, il existait des liens entre Cocarde Étudiante (et donc Rassemblement National 25) et les groupuscules néonazis (VDL BSK). La réponse est oui, sans aucune ambiguïté.

[FRANCHE-COMTÉ] VESOUL: Génération Identitaire déjà soluble dans le RN.

Mercredi 3 mars, le conseil des ministres officialise la dissolution du mouvement d’extrême-droite Génération Identitaire.

Une mesure qui ne devrait pas concerner la section Génération Identitaire Franc-Comtoise puisque celle-ci s’est déjà dissoute dans la section haut-saônoise du Rassemblement National.

Petite introduction historique:

Depuis les tous débuts du mouvement identitaire, en Franche-Comté, les différents groupes qui se sont succédés n’ont pas eu le temps de prendre racine.

Tout d’abord, il y eut le Front-Comtois. A ses débuts en 2009 (il se nommait alors Jeunesse Identitaires Séquanie), il s’inscrivait dans la mouvance identitaire issue de la dissolution d’Unité Radicale. Mais il se dissocie très rapidement de la mouvance identitaire nationale ( le Bloc Identitaire) pour créer un mouvement qui va se rapprocher de la mouvance néo-nazie de façon tout à fait décomplexée. Il participera activement, entre-autre, à la tentative d’organisation d’un concert de rock nazi (il s’agissait de soutenir Marc bettoni le futur fondateur du Blood and Honour C18, qui était alors en prison pour tentative de meutre, voir article du Scalp Besak : à propos d’un concert nazi le 19 mars); ainsi qu’aux défilés du C9M organisés par Serge Ayoub (dit Batskin) qui dirige le pseudo syndicat solidariste 3ème Voie et la milice d’extrême droite Jeunesses Nationalistes Révolutionnaires, les JNR. D’ailleurs Laura Jacquot-Strich, compagne de Gaétan Perret responsable du Front-Comtois, était également la responsable de la section locale de 3ème Voie. Fin 2011 son président Gaétan Perret passait devant les tribunaux et écopait d’une « forte » amende pour incitation à la haine raciale. En 2012, le Front-Comtois disparait.

« Purgés » au début du Front-Comtois, certains individus tel que Vincent Larcelet ayant plus d’affinité avec le Bloc Identitaire qu’avec les néo-nazis (la différence est subtile), décident de monter en 2013 une section identitaire, mais surtout un local identitaire dans un village en périphérie de Besançon. C’est l’épisode de la Caborne (La Horde : enquête sur la Caborne…). Une fois révélée au grand public (et surtout à la mairie qui leur loue le local) celle-ci disparaît, et aucun militant identitaire ne recrée une structure.

Durant cette période , Front comtois et Caborne, les relations avec le Front National sont tendues. Marine Lepen et sa représentante locale Sophie Montel tentent de mettre en place la dédiabolisation du parti, et purgent tous les éléments trop « sulfureux » et évitent les connexions avec les structures néo-fascistes. Et si les relations entre le FN et le mouvement identitaire et autres groupuscules fachos sont extrêmement froides, cela n’empêche pas certains militants du Front Comtois et Identitaires d’avoir des contacts personnels toujours cordiaux avec des cadres et des militants du Front National.

Mais suite au départ de Sophie Montel (elle est allée rejoindre les Patriotes de Philippot en 2017), la tendance marion-maréchaliste qui existait déjà fortement dans les sections Jurassienne et Haut-Saonoise a put reprendre l’avantage localement et les rapprochements jugés « interdits » sous l’ère Montel ne le sont plus.

Localement, une personne devient le paradigme de ce rapprochement décomplexé entre Rassemblement National et Génération Identitaire…

2019-2020 Brice Malagoli et Génération Identitaire Besançon

Après la disparition de la caborne en 2013, les Identitaires (en tant que groupe constitué) seront quasiment absents du paysage comtois et ce malgré quelques collages sporadiques faits par des sympathisants et des « caravanes » de recrutements qui se sont avérées infructueuses. Mais fin 2019, une section de Génération Identitaire est créée en Haute-Saône.

Nous allons donc évoquer le cas de Brice Malagoli, le pendulaire du RN70.

Qu’est-ce qu’un pendulaire?

Un pendulaire est un train conçu pour s’incliner dans les courbes. C’est aussi un terme fréquemment utilisé en Suisse et par les travailleurs frontaliers pour désigner une personne qui utilise un moyen de transport pour faire les aller et retours entre son domicile et son lieu de travail. Et avec le temps, l’expression finit par désigner une personne n’ayant pas « le cul entre deux chaises » qui passe sans complexe d’une chaise à une autre, etc. comme une pendule : d’un coté, de l’autre, d’un coté de l’autre… tic-tac.

C’est le cas de Brice qui chemine du RN 70 au GI et de GI au RN, sans trop se poser de questions existentielles…

Brice, 22 ans, est fils d’exploitant-e-s agricoles domicilié-e-s à Vaivre-et-Montoille en bordure ouest de Vesoul (préfecture de la Haute-Saône). Il a suivit des études au lycée professionel Les Huisselets à Montbéliard où il obtiendra en 2017 un baccalauréat professionnel « métiers de la sécurité ». Dîplome en poche, il retourne vivre chez ses parents.

Il est facilement identifiable grace à un tatouage dit réaliste mais dont le resultat esthétique nous laisse sceptique (le mélange mi-tête humaine mi-tête de tigre est vraiment beauf) réalisé par Fata Morgana tattoueuse Belge à Belfort chez The Belfort Tattoo Family en 2019.

1/ Militant au Rassemblement National.

Sa tête apparaît fin avril 2019 sur la page Facebook du Rassemblement National de Haute-Saône lors de la campagne pour les européennes.

Il tracte et colle, le b-a-ba un peu chiant du jeune militant.

Repas du 1er mai à Metz

Face à la désertion militante lors de ce qui avait été lors du règne de son père le traditionnel « 1er mai » place des Pyramides, aux pieds de la statue de Jeanne d’Arc, Marine Lepen trouve une solution de repli en organisant « un banquet patriotique et populaire » en province. En 2018, Nice ouvrit le bal, en 2019 ce fut le tour de Metz. En proche voisin, une délégation du RN70 menée par Maurice Monnier fut présente.

On y retrouve logiquement Brice Malagoli attablé avec les militant-e-s Haut-Saônois-e-s.

Et posant fièrement auprès de Marine Lepen…

… ainsi que de Jordan Barbella le candidat RN lors des européennes.

.Après la campagne des européennes et malgré le score impressionnant du RN lors des ses élections (32,79% en Haute-Saône), le RN Haute-Saône devient moins actif, laissant l’occupation du terrain médiatique à Julien Odoul et au groupe RN du Conseil Régional de Bourgogne Franche-Comté.

Mais le tractage et les banquets patriotiques ne doivent pas être assez enthousiasmant pour un jeune militant. Tout cela manque d’action… surtout quand le RN n’est pas en période électorale.

2/ Création de la section franc-comtoise des Identitaires.

Brice a rejoint « Génération Identitaire » en novembre 2019 après avoir eu un premier contact avec l’un des membres à Dijon, un mois plus tôt. Depuis janvier (2020), il a été promu responsable de la fédération de Franche-Comté, constituée d’une dizaine de personnes dont quatre en Haute-Saône. (source La Presse de Vesoul n°2029)

En décembre 2019, Brice réapparaît sur les réseaux sociaux, et notamment Twitter sous le nom de @bricelefevre5 (brice_lefevre_identitaire). Il est heureusement reconnaissable grâce à son tatouage.

L’emprunt du patronyme Lefevre est certainement une référence à Damien Rieu (de son vrai nom Damien Lefèvre) qui a été une des principales têtes du mouvement Génération Identitaire avant de rejoindre le Rassemblement National et devenir en 2019 l’assistant parlementaire du député européen Philippe Olivier.

La section comtoise se met en place fin 2019. Les premiers collages ont eut lieu sur Vesoul début décembre. Mais quelques collages ont été faits sur Besançon. La copine de Brice, Élise S. y participe également.

Brice se vante également d’avoir organisé des tournées de solidarités auprès « des sans abris français ou assimilés (??) à Besançon et Vesoul » (source La Presse de Vesoul n°2029), mais bizarrement aucune photo n’a été publiée sur le Twitter de Brice… du pur pipeautage.

3/ Campagne pour les municipales de Vesoul.

Rien, quedalle…

Suite à un pathétique imbroglio, le RN ne présente aucune liste à Vesoul, alors que les résultats obtenus lors des européennes pouvaient les assurer de plusieurs sièges au conseil municipal. Le RN a en effet investi en tête de liste une candidate, Léonie Cugnot, qui a démissionné du parti depuis plusieurs mois. Face à ce « couac », le RN et ses responsables régionaux se montrent incapables de désigner un ou une remplaçant-e et de déposer une liste à temps.

voir l’article de France3  » Élections municipales : A Vesoul, le Rassemblement National allait présenter une candidate qui a démissionné du parti« .

On ne sait donc pas si à ce moment, Brice Malagoli fait toujours parti du RN ou s’il en a démissionné puisqu’il ne tractera pas pour le candidat RN.

4/ « White Lives Matter »

Le 13 juin 2020, Brice, ses copains et copines de Génération Identitaire grimpent sur les toits parisiens pour affirmer la primauté de la race blanche et leur dévouement à l’ordre policier, lors de la manif contre les violences policières (La Horde : Manif contre les violences policières à Paris, la provoc des identitaires tourne court).


Délogé-e-s de leur piedestral, et leur banderole dégueulassement raciste arrachée et détachée, nos combattant-e-s de la « race » blanche sont gaiement ammenées en GAV par leurs copains policiers.

Selfie et ambiance bon-enfant dans le panier à salade… si seulement cela pouvait être toujours ainsi.

5/ Pot de départ de Maurice Monnier

Après de nombreuses années à la tête du FN70 puis RN70, Maurice Monnier laisse sa place. Le 1er aout un pot de départ est organisé, on y retrouve Brice.


Dans les « likes » laissés sur la page facebook du RN70, on remarquera les noms de Paul Arnaud Croissant, ancien militant très actif du Front-Comtois et de Pierre Pheulpin militant au PDF et proche de Christophe Devillers… Bref du beau monde qui malgré la dédiabolisation du FN est resté en contact avec les groupes FN locaux.

6/ Camp d’été des Identitaires

Retour du coté identitaire. Du 13 au 14 août 2020, il participe au camp d’été de génération identitaire.

Au programme : activités physiques telles que la descente en rappel (ça peut servir pour monter et descendre d’un toit), et de la boxe (parce que le militant « blanc »se doit d’être viril, et savoir se battre), Mais aussi des conférences lors desquelles on retrouve des personnages comme Jean-Yves Le Gallou qui s’exprime régulièrement dans Valeurs Actuelles et qui a participer au GRECE; Dries Van Langenhove, fondateur de Schild & Vrienden (mouvement de jeunesse nationaliste) et élu Vlaams Belang en Belgique; ainsi que François Bousquet, proche collaborateur de Patrick Buisson et d’Alain de Benoist, rédacteur en chef d’Éléments et cofondateur de La Nouvelle Librairie.

Brice Malagoli au premier rang

7/ Pot de rentrée RN70

Après le départ de Maurice Monnier, celui ci est remplacé de façon peu démocratique (la base locale n’a pas eu son mot à dire) par Antoine Villedieu (policier, ancien membre du RN, qu’il quitte en 2019 pour soutenir le candidat LR lors de municipales, puis retour en été 2020 au RN pour en prendre la direction).

Et comme par hasard, on y retrouve Brice entouré de l’état-major du RN régional. Mais que lui vaut un tel honneur? sa participation à l’action « White Lives Matter » du 13 juin à Paris???

1- Jacques Ricciardetti RN25;  2- Antoine Villedieu RN70; 3- Julien Odoul RN89; 4- julien guibert RN58

 

La presse locale ayant fait mention de la présence de Brice lors de l’action de Génértion Identitaire à Paris le 13 juin, il ne fait aucun doute que le RN en ait été également au courant.

Petit rappel pour la direction du RN : Extrait des Statuts du Rassemblement National, adoptés par l’Assemblée Générale Extraordinaire du 10 mars 2018 et modifiés par l’Assemblée Générale Extraordinaire du 1er juin 2018:

TITRE II : MEMBRES ; ARTICLE 7 − Qualité de membre

[…] Il est rappelé que l’adhésion au Rassemblement National, n’est pas compatible avec l’appartenance à un autre parti ou groupement politique, de droit ou de fait, sauf en cas d’autorisation expresse donnée par le Bureau national sur sa propre saisine ou à la demande du membre en mesure de justifier son adhésion.

Alors? Brice a t’il eu la permission du RN pour jouer les pendulaire?

En tout cas le RN se montre très complaisant avec les militants identitaires. Mais est-ce vraiment une surprise?

8/ Retour définitif au RN70

Depuis l’automne 2020, Brice a fait son retour actif au RN. Il a repris sa place habituelle, il tracte et il colle. Et depuis l’activité identitaire est au point mort.

Si le blog de Génération identitaire, indique toujours la présence d’une section à Besançon, cette dernière ne possède toujours pas de page Telegram (depuis que facebook a banni Génération identitaire, les GI se sont repliés sur le réseau Telegram). Il aparait évident que Brice a été le moteur du groupe Comtois de Génération Identitaire et que son dernier retour au RN ai provoqué la chute de la section locale.

Brice Malagoli à côté de Jean Messiha défenseur de la mouvance identitaire, lors de sa venue à Vesoul le 20 octobre 2020 alors qu’il était encore au RN

Conclusion rapide

Bref, tout ça nous prouve encore une fois que la frontière entre les Identitaires et le Rassemblement nationale est extrêmement poreuse; et pour le cas haut-saônois, elle est inexistante.

 

[MIDI-PYRÉNÉES] Les identitaires toulousains ou la tentation du hooliganisme

Le samedi 9 février 2019, durant la manif hebdomadaire des gilets jaunes, le cortège anticapitaliste (composé en bonne partie de militants du NPA et d’Ocml-VP) a été attaqué par un groupe de gens se présentant comme des gilets jaunes voulant « chasser les casseurs ». En réalité, derrière cette opération de communication / agression, couverte par le média d’extrême-droite « Infos Toulouse », se cache (très mal d’ailleurs) une bonne partie de l’extrême-droite toulousaine. Le groupe de fascistes qui a attaqué le cortège gilets jaunes était au nombre de 34 personnes. Portrait :

 

LES IDENTITAIRES TOULOUSAINS  : il était une fois dans l’ouest

Les identitaires ont connu sur Toulouse des heures plus glorieuses, nos anciens articles les avaient épinglé à l’époque de leur local allée de barcelone. Aujourd’hui ils en sont réduits, suite à la perte de leur page facebook (supprimée par la plateforme suite au signalement de nombreux internautes), et au rapprochement avec l’équipe de hooligans « lagaf crew / toulouse offenders », à abandonner les actions symboliques pour faire le coup de poing dans les manifs.

Étaient présents par exemple :

 

Aymeric Courtet : étudiant en histoire à l’Institut Catholique de Toulouse et responsable de la section toulousaine de Génération Identitaire

Adrien Dominguez : ancien responsable de la section toulousaine et membre de Génération Identitaire

Enguerrand Pacotte : facilement reconnaisable avec sa veste bleue, il est le fils de Christophe Pacotte ancien responsable du bloc identitaire aquitaine. (cerclé de rouge et assis sur le portail sur la photo de droite avec les autres membres de génération identitaire)

 

 

Ou avec ses camarades lors d’une dédicace de Marsault et Papacito (encore sa veste bleue)

Les jumeaux, Karl et Franck Dunas : membres de Génération Identitaire Toulouse

De gauche à droite : Franck ou Karl Dunas (mais qui est qui ?)

Corentin Merdy : membre de Génération Identitaire Toulouse

 

 

Guillaume Castelli : militant de Génération Identitaire Toulouse et ingénieur en stage chez Thalès

Guillaume Castelli, à droite sur la photo bouche ouverte

Guillaume Castelli à gauche sur la photo

 

 

À gauche sur la photo Guillaume Castelli, à droite Enguerrand Pacotte.

 

LES IDENTITAIRES LORS DE L’AGRESSION AVANT ET PENDANT

Avec la capuche bordeaux : Corentin Merdy. Avec la capuche noire, à l’extrême-droite, Adrien Dominguez (qui n’avait pas encore pris soin de se masquer).

 

De gauche à droite : Clément Dévic, Enguerrand Pacotte, Adrien Dominguez, Corentin Merdy (capuche bordeaux et sans lunettes cette fois, serait-il venu pour se battre?), Aymeric Courtet, Lorenzo Dévic

 

De gauche à droite : Corentin Merdy, Aymeric Courtet (en train de faire la victime), Lorenzo Devic (casquette noire), Franck ou Karl Dunas

 

Photos des Identitaires présents :

De gauche à droite : Matthieu Lucas (sans cercle), Corentin Merdy, Aymeric Courtet, Enguerrand Pacotte (juste à droite de Aymeric, sans cercle) Franck ou Karl Dunas, Adrien Dominguez, Karl ou Franck Dunas

 

LE LAGAF CREW : des hooligans d’extrême-droite au pays du rugby

Le « Lagaf Crew » est un petit crew (équipe) de hooligans toulousains, des indéps, non affiliés à un club de supporters. Même s’ils sont proches du groupe de hooligans d’extrême-droite « Camside Tolosa » (CST). Le Lagaf Crew est encore émergent et peine à acquérir une street credibility, que ce soit dans le milieu du stade ou simplement dans la rue. Autant dire que l’occasion en or s’est présenté à eux avec cette chasse aux anticapitalistes. En effet, le Lagaf Crew s’acoquine pas mal ces derniers temps avec les membres de Génération Identitaire Toulouse.

Clément Dévic : membre du Lagaf Crew, frère de Lorenzo

 

Lorenzo Dévic : membre du Lagaf Crew, frère de Clément

Lorenzo et Clément Dévic avec leurs compagnes. (Lorenzo est à gauche sur la photo)

 

Lorenzo Devic à gauche sur la photo, Clément Devic à droite

 

 

Le Lagaf Crew en train de poser (Clément est à gauche, Lorenzo à droite).

Lorenzo et Clément avant l’agression

Et pendant :

Clément devic qui arme son coup de pied (léger manque de technique cependant)

 

Clément Devic tout à gauche et Lorenzo avec sa casquette en train de frapper un homme seul avec leurs amis.

 

Quelques agresseurs notoires :

Frédéric Cantiani : cadre de l’OSRE (Organisation Socialiste et Révolutionnaire Européenne) organisation nationaliste révolutionnaire (tentant de mélanger un anticapitalisme de façade et un fascisme lui bien réel)

 

À gauche, en train de faire le salut hitlérien, « Tancrede Tolosa »

Tancrede Tolosa sans crampe au bras et un peu plus souriant

 

 

 

Mathieu Lucas : proche de génération identitaire

Mathieu Lucas, en train de filmer à l’aide de sa GoPro

 

 

Mathieu Lucas

 

 

petite photo de groupe : On reconnaît facilement Enguerrand Pacotte en bleu, les frères Dunas                                                                 et Mathieu Lucas (qui vérifie si sa Gopro filme bien)

 

Un autre agresseur ami de Clément Devic en quatrième place lors de l’attaque

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une photo du courage des fascistes

L’individu cagoulé tête de mort (ci dessus) ici en deuxième en partant de la gauche

 

 

Quelques photos supplémentaires :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une photo de la fuite des fascistes sous les cris de la foule qui scande Tolosa Antifa (vous avez perdu votre drapeau au fait)

 

 

Si on récapitule, on a un groupe de 34 militants d’extrême-droite qui attaque un cortège gilets jaunes. Ce groupe agresseur est composé de :

  • la quasi-totalité des membres de Génération Identitaire Toulouse
  • 1 ou plusieurs membres de l’OSRE
  • le Lagaf Crew et d’autres hooligans d’extrême-droite

 

Génération Identitaire ne perd jamais une occasion de jouer les supplétifs des keufs (en plus de leur servir l’appéritif à Lille). Quand ce n’est pas pour harceler les navires de sauvetage en Méditerrannée, ils traquent les réfugiés qui tentent la traversée des cols alpins en plein hiver. Ils semblent aujourd’hui avoir pris une confiance bien trop importante en se permettant d’attaquer, comme leur collègues des Zouaves à Paris, ou des Identitaires à Lyon, les cortèges des gilets jaunes et les militant.e.s anticapitalistes.

 

[FRANCHE-COMTÉ] Le joli T-shirt néo-nazi de Florent-Pierrick Baumer

Inscrit au Modem depuis 2009, il est réélu en 2013, à l’age de 23 ans, au Bureau National des Jeunes Démocrates (Modem) (voir article presse locale) .
Mais après l’échec local du Modem lors des municipales et des européennes, il quitte en septembre 2014 ces fonctions au sein de celui-ci et s’engage assez rapidement au Front National.

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Florent-Pierrick Baumer lorsqu’il militait au Modem

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Affiche lors des départementales 2015

Mais en fait, il effectue une plus grande glissade, puisqu’il cotoie ceux que le FN ne voudrait soi-disant ne plus voir dans ses rangs.

La première photo incriminante est issue de son facebook personnel…

FPBfacebook1

Et là, le profane se demande: « où se trouve le délit? ». Il n’y a pas de croix gammée, pas d’insigne SS, pas de portrait de tonton Adolf sur le mur du fond… alors quoi?

En faisant une symétrie de la photo, il aparait que florent porte un T-shirt de la marque White-Rex, on aperçoit les initialesWR sur le col.
Le voici tel qu’il aparait sur le site White-Rex…

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White Rex
(le Roi Blanc si l’on veut traduire ce latino-anglicisme)
Depuis plusieurs années, les militants et sympathisants néo-nazis tendent à délaisser le look skinhead classique au profit d’un nouveau style vestimentaire plus discret et plus « tendance ». Parmi les marques néo-nazies les plus populaires dans la scène nazie, on trouve par exemple Thor Steinar (voir sur REFLEXes : Thor Steinar, t’as le look facho).
Née en Russie, White rex est une marque de vêtements et d’équipement de sport qui prône la «fierté pan-européenne» (qu’on appelle plus communément la fierté blanche : white pride). White Rex organise des concerts de punk-hardcore raciste ainsi que des tournois de MMA (mixed martial arts, anciennement combat libre ou free-fight) très à la mode actuellement chez les néo-nazis.

La société White-Rex a été officiellement créé le 14 Août 2008. Le choix dans la date ne fut pas un hasard car ainsi White Rex peut inscrire sur ses produits: « since 14.08.08 ».

Since14.08.08
Dans les codes néo-nazis, «14» correspond aux «quatorze mots», expression métaphorique néo-nazie représentant le contenu du slogan de David Lane: «We must secure the existence of our people and a future for white children» («Nous devons préserver l’existence de notre peuple et l’avenir des enfants blancs»
«8» correspond à la huitième lettre de l’alphabet : H
Le double 8 à « HH » acronyme pour « Heil Hitler »

Autre exemple de vêtement vendu par White-Rex, ce T-Shirt féminin White-Rex avec le « 88 » = « Heil Hitler »
(on remarquera le drapeau au fond, ainsi que le pendentif au cou de la jeune aryenne)

WR 88

whiterex2

 

Le logo White Rex:
Le logo est inspiré du soleil noir, sigle nazi très à la mode (voir le tatouage de Mairet : attaque-de-la-librairie-lautodidacte).

White_Rex_logo

Contraiement au sigle SS comprenant 3 svatikas, le logo white Rex n’est composé que de deux svastikas.
Mais cela est suffisant pour que white rex s’auto-censure les images de sa page facebook.

whiterex3

En juin 2015, White Rex participe à un tournoi de MMA et concert RAC près de Lyon co-organisé par Blood and Honour et Pride France (voir l’article de rue89Lyon : tournoi de free fight néonazi dans la région lyonnaise)
Ce tournoi réunira plus de 200 néo-nazis.

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TournoiWR1
Ce type d’évènement permet de resserer les réseaux entre néonazis mais également la vente de produits de propagande.

Soyons clair : le T-shirt que porte Florent Pierrick Baumer ne peut être acheté que sur un site de vente de propagande ou de vêtements néo-nazis. Il ne peut prétexter l’ignorance sur ce sujet.

 

Et le Bunker?

Pour enfoncer un peu plus ce militant Front National, un petit coup d’oeil sur son équipe de campagne lors des élections départementales en mars 2015 quand il se présentait dans le Canton de Besançon 1.
Le voici avec Florent Gaillot, un habitué du local néonazi « le bunker » (voir article fafwatch précédent : le bunker), chacun portant leur carte du FN.

FPB départementale2015-1

On retrouve également Florent Gaillot devant le « Bunker » avec Thierry Coursault autre militant FN (collant lui pour un autre candidat FN que Florent-Pierrick Baumer)

En ce qui concerne Florent Gaillot, on peut aussi le retrouver sur cette photo beaucoup plus récente, avec une décoration toute particulière de la façade du « Bunker ».

bunker 31-10-15

Florent Gaillot, tout à droite devant le « Bunker »; également présent près de lui David Beaune

Faisons maintenant un petit tour sur les amis facebook de Florent-Pierrick Baumer…

FPBfaceboo-amis

Uniquement sur les premiers liens qui apparaissent, on retrouve l’essentiel des habitués du « bunker » (entouré de rouge), mais aussi du FN (ce qui est logique) et des nationalistes suisses. Si on liste les personnes qui « like » ou laissent des commentaires sur les pages facebook de Florent-Pierrick Baumer (pages personnelle ou en tant que militant politique), on retrouve la plupart des personnes fréquentant ou animant « le bunker » dont notamment « Jonathan Coursault Grenadier Voltigeur » qui est à l’initiative de l’association.

et puis sur sa page « abonné(e) » : le lien vers la page de Philippe Georges Brennenstuhl.

FPB 02

Philippe Georges Brennenstuhl est un membre influent au sein du PNOS, le parti nationaliste suisse (wikipédia/Parti nationaliste suisse) qui est en fait le parti néonazi suisse.

 

Bref il y a encore et toujours des nostalgique du IIIeme reich au FN.

Et grace à un détail vestimentaire on découvre que des militants FN sont cul-et-chemises avec les néonazis du coin …et cela en étonnera encore certains j’en suis sûr.

(mise à jour : 03 mars 2020)

Force Ouvrière, le syndicat décomplexé

Le fait qu’on trouve des militants FN à FO n’est plus un secret pour personne.
Avec le spécimen du jour, ce syndicat place la barre bien plus haut.

Terre et Peuple est une association issue du GRECE se revendiquant de la révolution conservatrice, du courant völkisch.
En résumé, une association de types se prenant pour des guerriers ou druides gaulois défenseurs de la race blanche.
Voir cet article de Reflexes pour plus de détails : http://reflexes.samizdat.net/spip.php?article321

Le secrétaire général de Terre et Peuple se nomme Roberto Fiorini.

Roberto Fiorini est présenté comme syndicaliste lorsqu’il intervient dans les médias de la fachosphère.

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Il a par exemple animé à ce titre une conférence pour les membres de Terre et Peuple. http://tpvivarais.blogspot.fr/2013/03/compte-rendu-de-conference-de-roberto.html
Son engagement nationaliste ne date pas d’hier, il fût signataire de « l’appel des 355 » en 2000, qui fustigeait la scission FN/MNR et réclamait une unité nationaliste.
Il tient des blogs qui affiche clairement la couleur, dont les thèmes sont collaboration police/syndicats pour dénoncer les sans-papiers, résistance à « l’envahisseur », Eurabia, contre « l’immigration de peuplement Extra Européenne » et le « métissage forcé », et dont les héros vont de Mabire à Pierre Vial en passant par Ezra Pound.

Voir http://robertofiorini.blogspot.fr

et http://robertofiorini.blog4ever.com
 
Bien sûr on y trouve également des couplets sur biedelberg ou les illuminatis…
 
Il intervint pour le GUD Lyon et « Europe identité » (la branche jeunesse de Terre & Peuple).
 
Gud-Lyon
 
Il sera sans surprise à la prochaine « table ronde de Terre et Peuple ».
 
tableronde
 
Roberto Fiorini et ses coordonnées apparaissent dans le repertoire du Renouveau français qui avait fuité il y a quelque temps maintenant avec les annotations suivantes :
Fiorini    Roberto, initié en économie/ présente « l’argent dette », rencontré à la conf d’Hillard et à l’UDT T&P roby.fiorini@wanadoo.fr 06 62 21 44 95, 10 lotissement les tilleuls rue de la Bocquette 01700 Miribel.

On le voit ici dans une vidéo de propagande FO concernant les élections professionnelles.
 
fo

Source http://infolion.hautetfort.com/archive/2014/04/11/fo-chez-king-jouet-5345144.html
 
Ces faits n’étaient pas passés inaperçus chez les nazis du forum NSR…
 
nsr