Un article avait attiré notre attention, malheureusement il n’est plus accessible.
Heureusement, on avait gardé une copie.
Comme il était sympa on va le republié ici.
L’Oustal repère de nazis
Depuis l’ouverture de l’Oustal on a de cesse de répéter que le local du Bloc Identitaire situé au 36 allée de Barcelone est un repère de fachos. Certains pensent qu’on exagère, qu’on va trop loin. Certains pensent qu’on attaque le Bloc Identitaire toulousain uniquement sur sa honteuse récupération de la culture occitane… Bref on va remettre une couche avec cet article pour mettre les choses au clair. Il est dommage d’en arriver là, mais malgré nos communiqués, nos articles, nos affiches, nos tracts, nos manifs, certains croient encore que le Bloc Identitaire est une organisation politique classique, tout juste un peu à l’extrême droite…
Samedi 17 mars 2012, une manifestation antifasciste se tenait pour dénoncer la présence du local du Bloc Identitaire. 300 personnes ont défilé dans de la place Arnaud Bernard à Compans Caffareli en passant par les allées de Barcelone et la place Héraclés. Le tout avec détermination sans heurts, sans violence et sans débordements. On a pu constater la présence d’un important dispositif policier : au moins une demi compagnie de CRS, un détachement de gendarmes mobiles, des camions avec barrières anti-émeute et un camion lance à eau anti-émeute… Bref de quoi bien protéger l’Oustal…
Pour autant, les militants du Bloc Identitaire étaient présents en nombre à leur local. Les naïfs diront que c’est pour protéger leur local… Oui il est évident que les forces policières auraient été certainement débordées, il fallait bien rajouter une vingtaine de nervis fascistes pour épauler la centaine de « robocop »…
Egal à lui-même, Matthieu Clique, le leader des Jeunesse Identitaire toulousaine n’a pas pu s’empêcher de provoquer les manifestants, avec son acolyte Victor Lenta [1]. Ils ont copieusement filmé le cortège antifasciste lors de son passage près du local du Bloc Identitaire. Sans doute pour repérer les prochaines personnes à agresser…
Là où cela devient intéressant, c’est de savoir qui était présent au local pour soi disant le protéger. Ils se sont réunis dès samedi matin. Heureusement qu’une âme généreuse était là pour immortaliser les retrouvailles.
L’ensemble des photos est disponible ici http://www.flickr.com/photos/78234896@N07/ avec un bonus [2].
Les imbéciles diront que les cranes rasés sont passés au local du Bloc Identitaire par hasard.
Les sceptiques continueront à dire que des cranes rasés, c’est un peu maigre comme argument pour les qualifier de nazis. Attendez la suite du roman-photo !
Loïc Staïano
Un bonehead bien connu du milieu toulousain, il est surnommé « Frolic ». Cet individu est impliqué dans de nombreuses affaires de violences sur Toulouse et Colomiers, certaines ont été instruites juridiquement d’autres non. Il est l’auteur de la fameuse vidéo qui revendique l’attaque du local de la CNT par les identitaires toulousains, vidéo diffusée depuis son compte Youtube (les sceptiques peuvent demander les preuves s’il faut). Ci-dessous Loïc torse nu, on peut aisément admirer bon nombres de tatouages représentant des sigles nazis et fascistes ainsi que des éléments de la mythologie celte et viking récupérés et détournés depuis de trop longtemps par une frange de l’extrême droite.
Bertand Cahuzac
Quel gâchis! Il y a encore un an, le jeune homme avait des cheveux et une vie classique d’étudiant en IUT à l’Université Paul Sabatier. Sûrement déjà raciste, il saute le pas du militantisme en intégrant les Jeunesse Identitaire (JI) toulousaine et là c’est le drame. Il rencontre les boneheads et en devient un… c’est aussi ça l’esprit JI… Il devient un vrai défenseur de la « race blanche ». Il a ça dans la peau (cf son magnifique tatouage).
Nazi party
Loïc et Bertrand sont potes et lorsqu’ils ne sont pas à l’Oustal, ils font des soirées riches en poésie et en bonne compagnie. Thématique classique, pas de soirée déguisée, c’est un peu comme à Mc Do : « venez comme vous êtes ». Pour ôter le doute aux incrédules qui croient que c’est un salut romain ou une tendinite du bras droit, on notera que Bertrand porte un t-shirt avec le logo de la Division Charlemagne.
La 33e division de grenadiers SS Charlemagne était constituée de français volontairement engagés sous l’uniforme Waffen-SS lors de la seconde guerre mondiale.
Faut-il encore plus de preuve pour qualifier Bertrand et Loïc de nazis? Faut-il encore plus de preuves pour démontrer qu’ils sont membres ou sympathisants du Bloc Identitaire?
Bla bla en perspective voir plus si…
Que va-t-il se passer maintenant ? Doit-on révéler d’autres preuves ? Par quelle pirouette Matthieu Clique va-t-il encore s’en sortir devant les journalistes ? Quelles sont les éléments de langage du Bloc Identitaire qui peuvent encore tenir devant ces faits ? La devise des Jeunesse Identitaire « 0% racisme, 100% identité » ? Le Bloc Identitaire est « contre l’Islam mais pas contre les musulmans » ?
Non, Matthieu [5] dira sûrement qu’il ne savait pas ou/et que Loïc Staïano et Bertrand Cahuzac ne font pas parti du Bloc Identitaire, qu’ils n’ont pas leur carte de membre… bla bla bla… On peut compter sur monsieur Clique pour se vautrer dans le discours classique du politicien: nier formellement et directement enchainer sur un : « il y a trop de mosquées, de kebabs et de fastfoods à Toulouse, rendez-vous compte !!! ». Le Bloc Identitaire (BI) ne communiquera pas officiellement par honte de s’être fait une nouvelle fois de plus prendre la main dans le sac. Ou peut-être que le BI nous sortira un pompeux communiqué calqué sur ceux du Front National en mode « dédiabolisation ». En tout cas, on compte sur les quelques journalistes qui oseront encore mettre les pieds à l’Oustal pour poser les vrais questions et essayer de ne pas se faire endormir par notre chère petite tête blonde préférée. Bref on continue à suivre attentivement la suite des événements. On prend déjà les paris. Communiqué de presse ? Conférence de presse ? Vidéo ? Attaque de concert ? Attaque de bar ? Nouvelles agressions ? Quoi qu’il en soit Matthieu et sa clique ne resteront pas de marbre.
NB 1 : On peut aisément nous traiter de délateur. Nous répondons simplement à la campagne de désinformation orchestrée depuis plusieurs mois par le Bloc Identitaire toulousain. Désolé pour Matthieu, Loïc, Bertrand et les autres, on ne vous changera pas mais on vous demande simplement de rester tranquillement à la maison.
NB 2 : Nous venons par cet article de démontrez une partie des liens entre les identitaires et les boneheads (skinhead d’extrême droite). On peut aller plus loin encore s’il faut. Le prochain article sera consacré aux liens qu’entretiennent les identitaires avec les hooligans du TFC. Il devrait sortir la semaine prochaine.
[1] On a l’habitude de les connaître dans des rôles beaucoup moins pacifique (lien vers l’article uat sur l’attaque du local de la CNT).
[2] Bonus : le 31 avril peu avant la manifestation occitane, les identitaires toulousains avaient volé une banderole de l’organisation occitane, ce qu’ils ont totalement nié par la suite. Dommage, on a les photos du vol…
[3] Skinhead d’extrême droite.
[4] Personnage culte du cinéma français (lien http://www.youtube.com/watch?v=752iZFswbzY).
[5] Le même Matthieu Clique qui s’est fait condamné pour incitation à la haine raciale le 30 mai 2012 avec ses acolytes : Romain Carrière et Anne Sans.